La rentrée d'Elise (titre original, je vous l'accorde)

Ma rentrée fut passionnante, comme ma vie. Oui.

Déjà, il y a quelques bons points dans mon trajet pour aller puis revenir. Je dit bien « quelques » car l'inconvénient majeur est que je me lève a 6h05 six jours par semaine, mais a part ça, j'ai toujours (enfin normalement :P) un compatriote pour faire le chemin. Il y a déjà amie Cécile que je suis heureuse de voir tout les jours (<3) ainsi que Walid l'invalide pour le matin ! Et pour le retour, j'ai des camarades de classes. Pendant les deux jours que j'ai vécu, je découvre sans cesse de nouvelles personnes de ma classe qui prennent le même chemin : ouais, il y a du choix, on est 48. Je n'ai jamais vu ça. Tout cela pour dire que je suis assurée de faire le trajet dans la joie et la bonne humeur, owi.

Mais la rentrée m'a fait prendre conscience de deux choses : je suis naïve, et je n'ai pas le sens de l'orientation. Bon, on le savait déjà, mais vous n'êtes pas encore au courant. Déjà le mardi de la rentrée, je pensais qu'on finirait tranquille à midi, non pas que je ne veux rien foutre (sinon je ne serais pas allée en prépa CQFD), mais voilà estomac, pas cantine toussa toussa. Et bien non bordel ! On a fini a 17h00 !! OMG ! J'ai donc du racketter Cécile pour pouvoir m'alimenter.
Ensuite, mon fameux sens de l'orientation fut soumis à rudes épreuves (ouais, carrément avec un s). Tout simplement, notre lycée est immense : 15 niveaux. Évidemment, nous n'oscillons qu'entre deux seulement pour nos cours, on garde la même salle pour tout ce qui n'est pas TP, et on a la même salle pour les TP aussi. LOL. Voilà. Les couloirs sont tortueux. Beaucoup. Mais l'avantage pour une stressée de la vessie comme moi, c'est que les toilettes ne sont jamais loin, et il n'y a quasiment jamais de queue. Par contre il n'y a pas de savon (c'est pas que je me pisse sur les mains, mais l'hygiène quoi !). Mais le drame, pour le retour, on doit tourner quelque part à un moment pour revenir. J'ai raté le tournant. Deux fois sur trois. Mais les architectes sont gentils : l'école tourne en carré, donc je peux retrouver ma salle, mais en faisant le tour de l'étage au préalable (ceci mange donc la pause de 10 minutes du matin).

Autrement, tout les gens de ma classe ou l'air normaux, c'est une joie ! Mais les profs, moins. Haha.

Par contre, mon lycée, c'est un peu des baltringues, pour une raison très simple : pour manger a la cantine, il faut passer une carte magnétique, qui nous sert aussi pour rentrer dans l'école. Sauf qu'en attendant, on a un carton de merde. C'est super pour le magnétisme ! Donc, comme on ne nous explique pas grand chose, que les couloirs sont cruels et ce à tout les étages, nous devons manger à la cafèt' en attendant de comprendre (enfin je tiens le bon bout quand même :D). Certes la cafétéria, ce n'ai pas mauvais mais croque monsieur beignet, spas le top pour la ligne hein ! Surtout que cette année ne sera pas sous le signe du sport. Et puis l'ENCPB, ce sont des gros rats : on doit acheter notre pro-pipette pour ne pas les détruire car on en prendra soin si c'est nous qui les achetons. Tu veux un mars aussi ? (oui, j'ai fait la version soft pour l'expression). Je me munirais de l'engin au plus tôt.

Sinon, côté scolarité, les profs se sont attelés à nous briser le moral mais mon moral ne fut pas brisé parce que je m'y attendais ! Niahahaha ! C'est ça le pouvoir de la prévision. Mais je suis un peu inquiète : notre prof d'SVT nous a promis une vie monacale. J'ai peur, donc (mais avec le moral intact, je ne sais pas si vous suivez XD). Sinon, les maths cette année me font penser à la philo, tout simplement parce que c'est de la pure masturbation intellectuelle (enfin à mon humble avis). Pour le moment c'est fun, là n'est pas la question. Mon emplois du temps ne fait pas dans les 33 heures plus ou moins prévues, non, naïf que tu es ! 40 heures. Oui, sans les colles, en effet. J'ai faillit rire, quand j'ai compté. Au moins on est sur de finir le programme, ce qui me rassure.

Autrement, les BCPST2 ont instauré un truc cool, le parrainage : en gros, le concept, c'est qu'un deuxième année doit supporter nos questions stupides sur la cantine ou les livres. Les pauvres. Mais il y à quelque chose de rassurant : lesdits parrains ont tous la joie de vivre ! Il nous disent que « l'année passera suuper vite ouarf ouarf ouarf ! ». Nous voilà soulagés.

Hey c'est parti pour le show.